Quand la magie d’un soir habille le soleil, Le ciel, dans un dernier sursaut, étale ses merveilles Avant de disparaître au royaume de Morphée, Et que la Laïta, née de l’Isole et l’Ellé, Au calme relatif mais si souvent mouvant, Retient le reste de lumière du jour mourant. Dans son lit de vase lavé par ses eaux brouillonnes, Dorment des vestiges du passé qu’elle emprisonne. Elle cache tant de secrets de ces peuples d’antan, De ces lointains ancêtres, de ces nombreux croyants Qui furent déjà témoins de l’histoire d’Anaurot ; Au gré des siècles, naquirent tant de héros Qui fondèrent les racines de notre fière cité. Faisant de toi cette ville de caractère, QUIMPERLÉ !